– Vente de produits palestiniens : Broderie - huile d’olive - savon de Naplouse - bijoux - zhourate
– Expositions : Photo de Myrtille - Al Khader - voyage de Génération Palestine
– Stands associatifs - UJFP - Génération Palestine
– Librairie : Envie de Lire (ivry)
Débats :
1- L’histoire de la Palestine, son avenir ?
• Isabelle Avran : journaliste -auteur du livre : Israël-Palestine : la paix est possible (Editions L’Harmattan), Vice présidente de l’AFPS
• Julien Salingues : 27 ans, doctorant en Science politique, enseignant à l’Université Paris 8, militant du mouvement de solidarité avec la Palestine, réalisateur du film « Palestine, vivre libre ou mourir » et co-réalisateur du film « Samidoun ».
2- Être né dans un pays occupé
• Souha Shehadeh : (Pédo-psychiatre en Cisjordanie)
• Rafé Jabari : étudiant à Sciences-Po Paris, président de l’association Adala, né à Hébron, il y habite toujours avec sa famille.
En soirée,
• Récital exceptionnel de Moneim Adwan (musicien professionnel de Gaza, chants et Ouds http://moneim.adwan.free.fr) d’autres amis surprises seront avec Moneim....
• Repas solidaire et fraternel (Poulet au citron de Karim)
Pour venir :
– Bus 125 -station Raspail Jaurès (Pte d’Orleans à Maison Alfort)
– Bus 184 station Mairie de Gentilly (Porte d’Italie à Lhay les Roses)
– Bus 57 - station Mairie de Gentilly (Porte de Bagnolet à Fresnes)-
– RER B - station Gentilly
L’avis de nos amis de l’Union Juive Française
pour la Paix à propos de la réunion internationale
convoquée par les seuls USA et prévu dans la
ville d’Annapolis.
Conférence d’Annapolis : Une conférence de paix ; pour préparer la guerre ?
En 1988, la direction Palestinienne a proposé un
énorme compromis : limiter le futur Etat palestinien
aux territoires conquis par Israël en 1967.
La Ligue Arabe a établi un plan qui repose sur les mêmes
principes. Les normes du droit international et les
résolutions de l’ONU, ainsi que la décision de la cour de
justice de 2004 n’ont jamais légitimé les conquêtes ou
les annexions israéliennes basées sur la politique du fait
accompli.
Donc un accord pour une paix juste et durable devrait
être basé sur le refus de ces conquêtes. Pourtant tout indique
que la conférence d’Annapolis ne va pas suivre cette
voie. Cette conférence se dit internationale, mais elle ne
l’est pas.
Les Etats-Unis et leurs alliés européens trient leurs invités
sur des critères tendancieux (invitation des « modérés », pas de ceux qui sont qualifiés de « terroristes » …). Le
Hamas qui a remporté les dernières élections palestiniennes
au terme d’un processus démocratique incontestable
n’est pas invité.
Cette conférence va se dérouler alors que la bande de
Gaza subit une « punition » collective et un blocus.
L’occupant organise l’asphyxie et la pénurie généralisée.
Aucune paix n’a de sens quand on divise et quand on
affame un peuple.
Le gouvernement américain, comme c’était le cas à Taba
et Camp David, est à l’initiative de cette conférence. Les
dirigeants américains qui ont envahi et détruit l’Irak, qui
menacent l’Iran et qui ont toujours apporté un soutien
inconditionnel politique et militaire aux gouvernements
israéliens ne sont pas intéressés par le respect du droit
des peuples.
Ils veulent avant tout que règne leur hégémonie sur toute
la région. Plus de 450000 Israéliens sont installés dans
les territoires palestiniens illégalement acquis depuis
1967.
La moitié vivent dans le « Grand Jérusalem » dont les
frontières actuelles vont de Ramallah à Bethléem. Plusieurs
colonies sont devenues de véritables villes.
Toute trace de la frontière de 1967 a disparu et tout est
fait pour rendre les annexions irréversibles. Il faudrait
une volonté politique et une pression sur les dirigeants
israéliens pour que l’occupation illégale et la colonisation
cessent et pour que les colonies soient démantelées.
Or les mesures récentes (construction du Mur, tramway
de Jérusalem, expropriations incessantes, prolifération
des check-points, construction de routes spéciales…)
indiquent bien que la colonisation et la politique du fait
accompli sont plus que jamais à l’oeuvre.
Une conférence de paix qui se déroule quand l’occupation
violente, la colonisation et les annexions se poursuivent
à grande échelle n’en est pas une. Le gouvernement
israélien n’a démantelé aucun check-point, contrairement
aux pré requis définis par l’administration Bush et il définit le travail de cette conférence comme un « processus
provisoire de longue durée ».
Dans ces conditions, le pire est à prévoir. On proposera
à Mahmoud Abbas une aide contre le Hamas et un territoire
morcelé et non-viable baptisé Etat Palestinien. On
le sommera d’accepter. On préparera l’opinion internationale
à faire porter sur les Palestiniens toute la responsabilité
d’un échec déjà programmé de ces négociations.
Les dirigeants israéliens martèleront comme ils l’ont
déjà fait « qu’ils n’ont pas de partenaire pour la paix » et
qu’il n’y a pas d’alternative à leur politique.
Et après l’échec prévisible des discussions, les bruits de
bottes contre l’Iran se feront plus pressants. Déjà les armes
affluent au Proche-Orient et l’opinion est préparée à
une guerre régionale.
L’UJFP met en garde l’opinion à propos d’une conférence
qui n’est pas vraiment une conférence de paix
mais bien plutôt un leurre. Aucune négociation, aucune
démarche pour une paix juste et durable ne peuvent faire
l’économie des droits inaliénables du peuple palestinien
et d’une égalité totale entre les peuples de la région.
L’ujfp est affiliée à la fédération des Juifs Européens
pour une Paix Juste (JEPJ)
Paris, le 30 octobre 2007
Gaza ... désastre humanitaire
Le redéploiement israélien de l’été
2005 a converti le petit territoire surpeuplé,
occupé et quadrillé par l’armée,
en prison régulièrement bombardée.
Il s’agit en réalité d’un lent et inexorable
étranglement qui se poursuit.
Cela a commencé en 2005 avec le
« désengagement » puis en 2006
avec le boycott international et la
rétention des taxes à l’exportation
dues à l’autorité nationale palestinienne
par Israël, suite à la victoire
électorale du Hamas.
Troisième étape l’opération « pluie
d’été » en 2006.
Dernière en date, la considération
de Gaza comme entité hostile, vise à
isoler de plus en plus Gaza du monde.
Il n’y a pratiquement plus aucune
marchandise qui entre ou qui sort ;
tout manque, par exemple beaucoup
d’opérations chirurgicales
sont annulées
par manque
d’anesthésiant.
Toutes ces étapes
contribuent à réduire
à néant tout lien
entre la Cisjordanie
et Gaza afin d’éloigner la perspective
d’un état palestinien uni et indépendant.
L’Europe qui fait la police au passage
frontalier de Rafah est complice
de cet enfermement.
D’autant que le désastre humanitaire
s’aggrave tous les jours : 2/3 de la
population vit avec moins de 1,57
euro par jour, le taux de chômage atteint
70%, la pêche est interdite, les
dizaines de milliers de fonctionnaires
ne reçoivent plus aucun salaire.
La liste des organisations internationale
publiant des rapports alarmants
se multiplient : la banque mondiale,
Oxfam, l’UNRWA, CARE international,
le Programme Alimentaire
Mondial (PAM), B’Tselem, World
Vision, OCHA, Amnesty International,
le Conseil Economique et Social
des Nations Unis (ECOSOC), …
Les grandes puissances, les Etats-Unis, l’Union européenne, la France,
tous connaissent la situation du peuple
palestinien mais poursuivent des
relations normales avec Israël. Il est
tant de réagir !
Une action du comité de Gentilly
Depuis 2004, le Comité AFPS de Gentilly a
établi un partenariat avec le Centre pour enfants
de Al Khader .
Al Khader est une ville de 10 000 habitants
située en Cisjordanie à 6 km de Bethléem.
Cette ville est fortement touchée par l’occupation : le mur est en constante évolution,
tout comme les check-points, des colonies
encerclent la ville, des terres sont confi
squées (diffi cultés pour aller cultiver les
champs ou se rendre à l’école) et les déplacements
sont devenus quasiment impossibles.
Tout cela asphyxie complètement la
vie économique locale.
De ce fait, une vie normale est impossible.
La ville connaît une crise économique aigüe,
avec un taux de chômage en hausse constante ; les habitants sont humiliés, vivent
avec la peur des arrestations et les menaces
quotidiennes des colons ainsi que des
soldats. Cette situation est particulièrement
diffi cile pour les enfants.
Dans ce contexte, le centre de Al Khader
accueille et prend en charge des enfants
handicapés, les intègrent dans la société et
leur permet d’avoir un lieu autre que la rue
pour jouer entre eux et avec les tous les enfants
de leur âge. Ce centre est également
un lieu d’échanges pour les parents et en
particulier pour les mamans ; pour la ville,
c’est aussi du travail pour 60 personnes.
Notre partenariat nous permet de participer
à l’aménagement de ce centre : aire de jeux
sécurisée, rampe d’accès pour les fauteuils
roulants, construction de nouvelles classes.
Cela nous permet aussi de construire une
solidarité concrète avec les palestiniens .
Depuis 2004, nous avons effectué 3 missions
en Palestine pour rencontrer les responsables
du centre et étudier leurs besoins.
Cette année, 3 responsables du centre sont
venus à Gentilly ; ils ont été reçu par le Conseil
Général du Val de Marne et le Conseil
Municipal de Gentilly. Ils ont rencontré la
population de Gentilly, notamment lors de la
fête des associations. Nous avons pu, lors
de ce moment d’échange, mesurer ce que
notre solidarité avait permis de réaliser.
Cela a été possible grâce à la solidarité
des habitants de Gentilly, qui achètent huile
d’olive, savons et broderies et participent
fi nancièrement à notre action et grâce aux
subventions de la Mairie de Gentilly et du
Conseil Général du Val de Marne. Nous regrettons
l’absence de réponse favorable à
ce jour du Conseil Régional d’Ile de France.
Les besoins restent importants : les projets
d’agrandissement du centre pour accueillir
plus d’enfants ne pourront se réaliser que si
notre mobilisation se poursuit dans la durée
avec le soutien de tous les Gentilléens.
Depuis 60 ans le peuple palestinien résiste, nous devons lui manifester notre solidarité
29 novembre 1947 – Partage de la Palestine entre un Etat arabe
et un Etat juif, décidé par la résolution 181 de l’ONU.
C’est la NAKBA, la catastrophe qui tue 10 000 palestiniens, en
jette 700 000 sur les routes, chassés de leurs terres, de leurs
maisons détruites ou occupées par des israéliens. Ils s’entassent
alors dans des camps de réfugiés en Palestine même mais aussi
au Liban, en Syrie, en Jordanie.
1967 – La guerre des 6 jours, gagnée par Israël contre les Etats
arabes ruine cet espoir. Israël vainqueur commence l’occupation
systématique des Territoires palestiniens.
Depuis 60 ans, l’Etat israélien confisque les terres palestiniennes
pour installer des colonies de peuplement. Aujourd’hui ce sont
plus de 460 000 colons israéliens qui sont installés sur des terres
palestiniennes, 260 000 en Cisjordanie, 200 000 à Jérusalem-Est.
Ils bénéficient à leur usage exclusif de réseaux routiers et d’infrastructures
construits à l’intérieur des territoires palestiniens,
coupant les paysans de leurs terres, les enfants de leurs écoles.
2003-2007 - Malgré la condamnation de la Cour Internationale
de Justice, Israël accentue son occupation par la construction
d’un Mur d’annexion, tracé à l’intérieur des territoires, rendant
la vie des palestiniens insupportable.
Depuis 60 ans, Israël est une puissance colonisatrice.
Cela continue en 2007 sans que la France, l’Europe n’exigent
d’Israël d’arrêter cette politique et n’exigent un véritable Plan de
Paix alors qu’il faut :
– Prendre toutes mesures pour contraindre l’Etat d’Israël à appliquer
le droit international à savoir : retrait des Territoires Occupés
depuis 1967, démantèlement de toutes les colonies de Cisjordanie
et de Jérusalem-Est, démolition du Mur.
– Exiger le droit au retour des réfugiés.
– Suspendre l’accord d’association liant l’U.E. et Israël tant que
les droits de l’homme et le droit international seront bafoués.